Puis, avec un soupir, il se tourne vers sa suite : « Voilà donc, Messieurs, ce canon qui nous a vaincus… »[385]. Ainsi l'historien Maurice Agulhon utilise aussi les termes de légende noire et de légende rose pour les différentes versions ou approches données à l'insurrection en province au moment du coup d'État, notamment le fait que les historiens républicains tendaient à minimiser « les faits de lutte des classes » qui la sous-tendait[407]. Ainsi, Pierre de La Gorce écrit une Histoire du Second Empire en sept volumes[430] dont la première version, rédigée sur fond du scandale de Panama, reste néanmoins hostile au souverain. Durant son règne, il est l'objet d'ouvrages uniquement panégyriques ou d'hagiographies[425]. Puis, le droit d'organisation des salariés dans des associations à caractère syndical est reconnu dans une lettre du 21 mars 1866 et par un décret du 5 août 1866 portant création d'une caisse impériale des associations coopératives. Le régime électoral est précisé par un décret dictatorial du 2 février qui rend électeur tout homme de 21 ans comptant 6 mois de domicile. En février, il est procédé aux élections des membres du Corps législatif. La loi du 11 mai 1868 sur la presse abolit toutes les mesures préventives : la procédure de l'autorisation est remplacée par celle de la déclaration et celle de l'avertissement est supprimée. nécessaire]. comprenant un républicain (Jacques Alexandre Bixio) et un membre du parti catholique (le comte de Falloux). Ses adversaires sont Louis Eugène Cavaignac (républicain modéré), Alphonse de Lamartine (républicain), Alexandre Ledru-Rollin (républicain avancé), François-Vincent Raspail (socialiste) et Nicolas Changarnier (royaliste légitimiste).Durant la campagne, qu'il fait financer par son amie anglaise Miss Harriet Howard et par le marquis Pallavicini, le prince prend de nombreux contacts (Proudhon, Odilon Barrot, Charles de Montalembert, etc.) Le 15 août 1859, l'Empereur promulgue une amnistie générale à l'occasion de sa victoire en Italie du Nord. Neveu de Napoléon Ier, il est le fils de Louis Bonaparte, ancien roi de Hollande, et d’Hortense de Beauharnais. Sous l'Empire, la France connaît des années de progrès économiques (création d'un système bancaire, développement du chemin de fer, transformation des grandes villes). Il est aussi seul apte à déclarer la guerre et à conclure les traités de paix ou de commerce. Finalement, comme le note l'historien Pierre Milza, une majorité des Français n'a pas désapprouvé Louis-Napoléon[146] et en est même satisfaite[148] comme le reconnaît aussi amèrement François Guizot : « Le pays, il serait puéril de le dissimuler, le gros du pays s'est félicité du coup d'État du 2 décembre. La superficie de Paris passe ainsi de 3 300 à 7 100 hectares tandis que sa population gagne 400 000 habitants pour s'établir à 1 600 000 Parisiens. On y trouve Victor de Persigny, un fidèle de Louis-Napoléon, Eugène Rouher, Émile Fleury, Pierre Carlier, le préfet de police de Paris et le général de Saint-Arnaud[102]. Napoléon se fait longuement expliquer le mécanisme. Cette compromission avec les membres du parti de l'Ordre ne peut pas beaucoup lui plaire d'autant plus que le suffrage populaire est l'un de ses principes et que la nouvelle loi lui retire ses électeurs[84]. Le fonctionnement de l'État tend alors à se rapprocher de celui d'une monarchie constitutionnelle[225]. Néanmoins, le 16 juin, accusé d'appeler à la révolte, Louis-Napoléon annonce renoncer à remplir son mandat. Paris est désormais sous contrôle militaire, en dépit de quelques mouvements sporadiques. Les initiés sont peu nombreux et regroupés autour de Charles de Morny. À la suite de ces élections, Napoléon III accepte de nouvelles concessions tandis que « les violences républicaines inquiètent les modérés »[237]. Le 11 décembre, Victor Hugo s'exile à Bruxelles[128]. En conséquence de cet abandon, le rapprochement avec l'Empereur François-Joseph est définitivement compromis[320]. Dans sa biographie de Napoléon III (2004), Pierre Milza a écrit qu'« aucune de ces hypothèses n'est à rejeter de manière définitive mais aucune [...] n'emporte davantage la conviction » et que, pour la plupart des historiens, dont Louis Girard, « l'hypothèse la moins improbable reste celle de la paternité du roi Louis »[1]. Ce dernier refusa la demande de Victor Hugo d'ériger une statue en souvenir de cet événement et un procès eut lieu contre Charles Delescluze directeur du journal l'Éveil qui soutenait cette proposition, c'est Léon Gambetta alors tout jeune avocat qui assura sa défense. Napoléon III s'y rend pour la première fois en septembre 1860 et en revient avec une vision nettement plus favorable qu'à son arrivée. Philippe Séguin est historien de formation mais non de profession ; son livre a cependant, en son temps, marqué le début d'un intérêt nouveau des historiens pour le sujet. Jean-Michel Gaillard, « Sedan, 1870 : l'effondrement d'un rêve européen », Lettre du 5 septembre 1870 adressée par Louis Pasteur au Maréchal Vaillant, citée par, Henri Ramé, « Les demi-frères du prince impérial », dans, La totalité des informations qui figurent ci-dessous proviennent du catalogue de l'exposition intitulée « Écrins impériaux, splendeurs diplomatiques du Second Empire », organisée par le. Désormais captif, il assiste avec le roi Guillaume de Prusse à l'acte de reddition de l'armée française au château de Bellevue situé près de Frénois, au sud de Sedan. Les deux hommes finissent par se laisser entraîner contre leur conviction profonde[377]. Fait prisonnier à Santiago de Querétaro, il est exécuté le 19 juin 1867[364]. Dans cette ville, Louis-Napoléon découvre la politique aux côtés des libéraux italiens autour des thèmes de liberté et de nation[11] mais c'est en Suisse qu'il s'engage dans la carrière militaire en 1830[12], à l'École militaire centrale fédérale de Thoune alors dirigée par le futur général Dufour. Les tensions avec la Prusse sont avivées quand le prince Léopold de Hohenzollern se porte candidat le 21 juin 1870 à la succession d'Espagne, vacante depuis deux ans[373], ce qui provoque des inquiétudes dans plusieurs chancelleries européennes : un Hohenzollern sur le trône espagnol placerait la France dans une situation d'encerclement proche de celle de l'époque de Charles Quint. Le jardin est également exceptionnel puisqu'il comporte une grotte, une fontaine et trois arbres rares par leur taille et leur vigueur, classés comme remarquables dans l'inventaire des Hauts-de Seine : un cèdre de l'Himalaya, un cèdre du Liban et un séquoia géant de Californie. De : Roy-Henry On connait la taille de l'oncle: 1,68 m pour Napoléon 1er. Plusieurs membres des différentes familles régnantes européennes sont approchés pour un éventuel mariage impérial mais sans donner de résultats, notamment en raison des mœurs du prétendant (Napoléon III est déjà au moins le père de deux enfants naturels et vit avec une ancienne courtisane)[187]. Broche en or rose 18 ct (750/000), argent, diamants taille ancienne et diamants taille rose, vers 1850 Cette jolie broche d'époque Napoléon III en or rose et argent est sertie de trois diamants taillés à l'ancienne et de diamants taillés en rose. En refusant de poursuivre la campagne victorieuse (mais coûteuse en hommes) de 1859, l'Empereur laisse Venise aux mains des Autrichiens et déçoit ses alliés sardes[334]. En 1832, Louis-Napoléon obtient la nationalité suisse dans le canton de Thurgovie, ce qui fait dire à certains historiens que Louis-Napoléon Bonaparte a été « le seul Suisse à régner sur la France »[20]. De nombreux artistes tels Eugène Delacroix, Gustave Flaubert, Prosper Mérimée mais aussi des personnalités du monde scientifique comme Louis Pasteur participent notamment aux séries, des fêtes données pendant toute une semaine au palais de Compiègne par le couple impérial[310]. Hortense de Beauharnais écrit à Louis-Philippe Ier pour lui suggérer de laisser son fils quitter la France. En vingt ans, le pays a rattrapé une partie de son retard sur le Royaume-Uni en matières d'infrastructures et de système financier bancaire, aidé par la politique volontariste de l'Empereur et son choix du libre-échange[245]. Il rentre alors en France et s'installe à Paris le 24 septembre. 20 avril 1808 – 13 juillet 1810 : « Son Altesse impériale et royale le, 13 juillet 1810 – 6 avril 1814 : « Son Altesse impériale le prince Charles-Louis Napoléon, prince français », 6 avril 1814 – 20 mars 1815 : « Son Altesse impériale le prince Charles-Louis Napoléon, « prince français » », 20 mars 1815 – 8 juillet 1815 : « Son Altesse impériale le prince Charles-Louis Napoléon, prince français », 8 juillet 1815 – 20 décembre 1848 : « Son Altesse impériale le prince Charles-Louis Napoléon, « prince français » ». La première moitié de l’année 1851 est ainsi passée à proposer des réformes de la Constitution afin qu’il soit rééligible et que son mandat passe de 4 à 10 ans. De nouvelles voies et axes reliant notamment les grandes gares entre elles sont percées, des perspectives et des places sont ouvertes tandis que de nombreux squares, espaces verts et jardins sont créés (Montsouris, Buttes-Chaumont, bois de Vincennes et de Boulogne, Boucicaut…). Il envoie parallèlement des missions archéologiques en Espagne, Macédoine, Syrie, Algérie, Tunisie, Grèce ou encore en Asie Mineure. La succession de revers internationaux durant la période 1866-1867 et les craintes d'un conflit armé ont convaincu Napoléon III de procéder à une refonte de l'organisation militaire. Haussmann n'a jamais nié ce rôle quasi militaire de la percée de certaines des voies parisiennes, formant des brèches au milieu de quartiers constituant de véritables citadelles d'insurrections tels que ceux de l'hôtel de ville, du faubourg Saint-Antoine et des deux versants de la montagne Sainte-Geneviève. Un gouvernement provisoire qui prend le nom de Gouvernement de la Défense nationale est alors formé[390]. Son parrain est l'Empereur et sa marraine la nouvelle impératrice, Marie-Louise.
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